Time for snow and tartiflette !

Séjour ski pour particuliers et entreprises - CE C’est officiel : il gèle. Oui, l’hiver a déboulé sans crier gare et, avec lui, le froid, la pluie, le vent… et la neige. Ah, ça, s’il y a bien un phénomène météo paradoxal, c’est celui-ci !
La neige, capable de nous faire passer de crises d’apoplexie en série en pétages de plombs infernaux lorsqu’on redécouvre les interminables bouchons qu’elle génère sur nos routes et périph’.
La neige, capable de nous ramener quelques dizaines d’années en arrière lorsque, gamins, l’on pourchassait ses flocons la langue tendue et le regard béat.

La neige, surtout, qui, chaque année, nous fait prendre la direction des montagnes un petit sourire aux lèvres (rapidement évincé par quelques tics et rictus nerveux lorsqu’on s’attaque aux tout premiers bouchons)…

Pour fêter ce retour des jours blancs et remettre le nez dans la poudreuse, petit Top 6 des Passionnés de ce à quoi vous ne couperez pas cet hiver – parce qu’on n’y coupe jamais !

La queue partout, tout le temps

On l’a dit, quitter la ville pour la montagne en haute-saison, c’est fuir des embouteillages pour s’embouteiller dans d’autres. Cela commence en bas, lorsqu’en voiture, vous prenez enfin la sortie pour la station… et vous retrouvez touche-touche avec le véhicule devant.
La montagne, ça vous gagne : tout le monde sort au même endroit pour grimper la même route qui mène dans le même bled. C’est la même chose avec les remontées… Avouez que c’est dingue : la première chose qu’on fait après avoir chaussé ses skis… c’est poireauter ! Mais quel kiff quand même de faire un tout schuss ⛷

Ce mec so 80’s qui godille façon Christian Clavier

Comme tous les ans, vous appréhendez la première descente. Alors qu’il est temps de se lancer, vous vous rappelez soudainement que votre style à ski se rapproche plus de la finesse de Franky Vincent que d’une symphonie de Mozart. Un côté « fruits de la passion » dans le déhanché désarticulé… Rassurez-vous ! Mieux vaut savoir qu’on ne ressemble à rien sur ses spatules que la ramener quand on paraît ringard.

C’est le cas du mec qui godille. Il y en a toujours un qui n’a pas pris le virage des années 2000, les skis qui s’élargissent, les combis Cellofrais remisées au placard… Non, son leitmotiv à lui, c’est de placer sa godille aux pieds ultra-serrés. Alors, vous, vous avez peut-être l’air pateau, mais… voilà, quoi.

La virée dans le brouillard

On la redoute, on aimerait l’éviter… mais voilà, difficile d’y couper : la journée dans le brouillard. Et ce fameux moment où vous ouvrez les volets, votre café à la main, prêt à en découdre avec la pente… pour découvrir que vous n’y voyez goutte, rien, nada. La montagne a disparu et il faut se décider : qui tente quand même sa chance ? Vous ferez peut-être parti des courageux – ou des inconscients, c’est selon.

Mais dites-vous qu’une journée de ce genre peut être l’occasion de pratiquer d’autres activités HAUTEMENT ludique : le patin à glace, la luge ou la raclette. Vous avez dit… original ?

La redif’ des Bronzés font du ski

Trente ans que vous allez au ski. Trente fois que vous vous tapez Jean-Claude Dusse, son télésiège et « quand te reverrais-je ». Un hasard ? Je ne crois pas. Et oui, tous les hivers, les Bronzés font du ski jusque dans le salon de votre location.
C’est vrai qu’on se marre toujours autant devant la bande du Splendid : le planter de baton, la liqueur d’échalotes relevée au jus d’ail, « j’y vais, mais j’ai pôeeeur » et l’épaule déboitée… Mais, lorsqu’on en vient à connaître toutes les répliques par cœur, croyez-nous, il est temps de changer.
Alors innovons, que diable ! Offrons-nous un petit… Père Noël est une ordure ? Mmmh… Non. Pitié. Pour Thérèse…

Les kékés des clubs de ski

Ils vont vite, très vite. Dès le départ, avec leur carte spécial club (ça doit bien exister) qui leur évite d’acheter leur forfait comme tout le monde ; sur les pistes, à skier sur les carres aiguisées de leurs spatules fartées largeur bassin ; dans les queues, à griller tout le monde en passant par la file ESF. Vous les avez reconnus ?

Oui, les licenciés de clubs de ski. Ils se repèrent de loin avec leur horripilant anorak technique et leur matos dernière génération. Ce sont généralement des jeunes, des ados, des kékés têtes brûlées qui n’en manquent pas une pour vous faire flipper ou vous coller la honte.
Bon, vous, vous n’avez peut-être pas votre chamois d’or, mais vous n’avez jamais terminé vos vacances hivernales avec la jambe dans le plâtre ! Ah… si ?

La raclette entre potes

LE hit de vos virées montagnardes. L’inévitable, l’irremplaçable, l’inégalable… raclette entre amis. Peut parfois laisser sa place à la non-moins efficace tartiflette ou à l’élégante fondue. Mais dans l’ordre de l’orgie calorique et ses effluves de gras chaleureuses oeuvrant au réchauffement climatique de votre location, la raclette reste un must-have.

Must-have évolutif : jeune, c’était fromage premier prix, charcuterie de grande surface et mauvais picrate savoyard ; plus âgé, raclette parfumée de chez le fromager, tranches de jambons crus, cuits, rosettes et cornichons variés, Chablis, Sancerre, Pouilly-Fumé – parce qu’on n’est pas des bêtes, hé ! Celle-là, ne cherchez même pas à l’éviter, vous n’y couperez jamais. Il faut bien une raison pour travailler son planter de baton le lendemain…
Notez que ça marche aussi avec la fondue, la tartiflette ou des crozets à la crème de gorgonzola !

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